A la botte des singes savants.... C'est tout à fait ça.

D'accord avec ce post, Noël fut bizarre cette année...

Et ça n'est pas la seule chose bizarre. je ne vois pas grand monde mais une amie du village est passé le 25 (ce n'était pas le moment de se voir longuement à cause des obligations familiales, mais tout de même un peu). EElle a des difficultés financières. Elle m'a fait la réflexion suivante : il lui semble que chez des gens qui allaient financièrement mieux qu'elle, tout d'un coup, ça va moins bien. Les gens à l'aise le sont, mais ceux qui s'en sortaient convenablement commencent à moins s'en sortir.

De mon côté, j'ai une cousine assez pénible qui a toujours joué le rôle de la grosse travailleuse, la femme qui (sous entendu) ne serait jamais au chômage. La femme qui n'a pas que ça à faire et qui ne comprend pas que l'on puisse se plaindre. Et voilà que sa société est touchée. Elle a un bon poste, mais tout d'un coup, elle flippe. Et il me semble qu'elle a drôlement raison de flipper. Voir cette personne, sorte de monument professionnel dans la famille, vaciller, c'est vraiment surprenant. On avait fini par se dire (avec agacement) Elle résistera à tout. Et vu ce qu'elle raconte (à sa soeur, qui le dit à son mari, qui le dit au mien, donc officiellement on n'est pas au courant), le problème semble profond et ça sent la vague de restructuration massive, et les chefs de ma cousine ne lui parlent plus.... dans mon langage à moi, j'appelle ça une mise au placard. Je ne sais pas comment elle appelle ça.

Donc, étrange Noël. Au goût préapocalyptique.

Joyeux Noël !

Je suis de nouveau à la campagne et cette fois, depuis une semaine, j'ai profité.

Je fais du vélo. Dans les petits chemins autour de chez moi. Une bonne odeur de feu de bois et de bouses de vaches flotte dans les airs. Je suis gelée, surtout les doigts et du coup, quand je rentre : bonheur (simple mais efficace) du thé au lait brûlant.

Le soir, feu de cheminée. Bon, j'ai passé le premier jour à charrier du bois dans ma grange, et me suis ruinée le dos, mais ça valait le coup.

Lectures. Sauf que j'ai tendance à m'endormir à force de lire. Je me emts dans un fauteuil confortable, devant le feu... et voilà.

Hier soir, chez moi le drame ! Courbatures, maux de tête, froid, chaud...enfin la total et le pire c'était la gorge. Mais....je n'avais encore rien vu car le ponpom c'était ce matin au réveil !!!
Aïe, ouille, j'ai maaal !!! La gorge comme en carton et douloureuse !!!

Cette fois je suis bel et bien malade ; ça faisait tellement longtemps que ça ne m'étais pas arrivé, presque 2 ans que je ne suis pas allé consulter.

De toute façon je n'ai pas le temps, je vais y aller plus tard mais je vais passer acheter des trucs à la pharmacie.

Je préfère me faire mes mixtures de grand mère !

Week end à la campagne. Bien, oui.

Mais trop fatiguée n'ai fait que dormir et pas assez de promenades, pas assez profité du contexte de détente.

Il aurait fallu.

Pas très contente... J'ai voulu offrir un cadeau à mon homme, et je l'ai fait. Original, le cadeau. C'est bien l'originalité, non ?

Mais il n'a pas aimé. Je lui ai offert un massge relaxant en institut. Après mêtre cassé la tête pour pas encore lui offrir du parfum.

Ben il préférait le parfum.

Pourtant on a choisi un méga complexe de cinéma gigantesque mais, au final, quand on est arrivé, la séance était complète. Pour les deux films envisagés.
Rhaaah l frustration. On en a été réduit à se balader dans la quartier qui n'a aucun intérêt en disant des trucs négatifs, ouais, trop deg.

Comment te pourrir ton dimanche.

Qu'est-ce que le bonheur ? se demande-t-on ici. 

Quelle question.

Mais ce qu'elle évoque, l'auteure du blog, est àla fois très classique (j'ai l'impression de lire ça aprtout) et.... très difficile.


Faire ce que l'on aime, vraiment, vraiment, VRAIMENT. Parce que souvent, on se fait vivre, on se laisse vivre, ce sont les autres qui guident notre vie. Le bon sens. La logique. Ce qu'il faut faire. Parfois on n'a pas le choix, j'ai beaucoup fait de boulots alimentaires mais si j'avais eu la volonté j'aurais pu faire des trucs plus conformes à ce que j'aime, dans mon temps libre, oui, et peu à peu basculer.

Ou alors j'aurais pu tout lâcher, et je n'ai pas osé.

Et puis aussi apprécier ce que l'on a, l'apprécier, comme on goute un vin. Savourer les bons moments, se forcer à les savourer. Sinon, on ne réalise pas qu'on les vit.

Et se détacher des choses douloureuses de sa vie, s'en détacher, y réfléchir et ne pas y repenser. Ça ne se voit pas comme ça mais je suis rancunière et je ressasse. Alors que c'est mauvais pour moi.

Mais ce que j'aime lire des blogs et voir que je ne suis pas la seule à m'interroger sur le bonheur....

En ce qui me concerne, je suis gentille. Toujours dhumeur égale ou presque. Je suis gentille avec tout le monde, tout le temps, même avec les cons, les chiants, les désagréables, les blasés, même avec les râleurs.
Je ne suis pas gentille en situation, mais tout le temps.

Par gentille je veux dire : souriante, aimable, patiente.
Et pourquoi ? Par pas envie d'avoir des histories et embrouilles. Ça prend trop de temps, ça met de mauvais poil. Je vois un conflit, je fuis, et je me planque.

Et je suis bien.

Ils sont d'accord sur tout... Oui, oui, oui... C'est pas beau, ça ?

C'est du moins ce que j'ai lu sur BNWZ....

Ces tractations dégoutent un peu. Il y a quelque temps, j'ai lu un truc comme quoi els Français n'avaient plus confiance dans leurs hommes politiques... Tu parles !

En faisant chauffer de l'eau au micro onde, j'ai retrouvé une odeur très lointaine, je me demande pourquoi :
celle d'un riz cantonais que je nous faisais, à moi, ma soeur etma mère, il y a... fiiiou, longtemps.

Du coup, je revois la petite maison, l'été... Pourquoi l'été ?

Bon, enfin, mon objectif était juste de me faire un thé... car j'ai froid aux pieds à corriger mes copies.

Comme quoi.

Anglais pour les enfants.... Tout à fait ça, tout à fait ce que j'ai tenté moi-même, mais sans la constance nécessaire, ça n'a pas donné grand chose.

Après avoir pris un douloureux coup de soleil la semaine dernière, me voilà d'attaque pour une balade en forêt. Le pied ! Cela fait si longtemps ! Quand je suis, comme cela, en manque d'air pur, j'ai l'impression de revivre après une journée à la campagne...

Une petite pause

Une petite pause

Entre deux rendez vous je me suis évadée à l'insu de tous.

D'abord j'ai acheté un petit carnet, quelques stylos de différentes couleurs (selon l'humeur du jour, c'est important !) et je suis allée dans un parc ! J'étais dans l'humeur de mon adolescence, quand je séchais la classe.

J'ai écrit quelques phrases sur mon carnet tout neuf, selon mon humeur, très guillerette - sur l'odeur des fleurs déjà fânées et sur celle de l'eau du bassin, un peu pourri...

Ce fut un bref instant, une bulle... Un moment à part. Quelle chance d'avoir put me l'offrir.

L'instant fût court... il cessa exactement au sortir de ce parc, au moment où mon téléphone a sonné, me rappelant une obligation à venir....