lundi 30 août 2010

Débat

Enfin question, quoi.

Encore un sujet qui me préoccupe : le dialogue. ça semble une valeur. Est-ce que c'en est une ?

L'une de mes amies a un beau-père ; elle refuse le dialogue. Enfin elle ne le dit pas comme ça, elle ne me dit pas : je refuse de dialoguer avec lui. Elle le craint, et elle ne fait plus d'efforts pour le voir, dirons nous : et depuis peu, elle ne culpabilise plus de ne pas le voir. C'est ça surtout. De ne pas culpabiliser.

Car le discours général, c'était un peu, dans son entourage, de lui dire de ne pas se frapper, ne pas s'obstiner, et le voir, juste un peu, d'être en quelque sorte neutre : or comment être neutre quand une personne vous panique ?
Il faudrait soi disant qu'elle parle, qu'elle s'exprime... faut-il absolument ?


Tiens ça c'est un autre débat : dire ce que l'on a sur le coeur. J'ai lu ça quelque part dans la presse cet été mais où ? On est dans une société où il faut dire les choses, se confesser... Alors que - non, on peut ne pas avoir envie de dire que l'on a toujours détesté sa tante ou je ne sais quoi.

 La confession même médiatique (Tiger Wood) a une sorte d'effet cathartique.

Bref pas le temps mais sujet à débattre. Continuer d'y réfléchir.

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